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SEINS > Augmentation mammaire par prothèse

Définition et principes
 

L’augmentation mammaire par prothèses vise à augmenter le volume des seins lorsqu’il est jugé insuffisant par la patiente. L’hypoplasie mammaire peut être constitutionnelle ou acquise notamment après l’accouchement. Il s’agit d’une chirurgie esthétique réservée aux patientes de plus de 18 ans.
 Lorsque l’hypoplasie est très sévère (patiente qui ne remplit pas le bonnet A), une demande d’entente préalable peut être effectuée auprès de l’Assurance Maladie.
L’intervention consiste à augmenter le volume de la poitrine en plaçant directement derrière la glande mammaire ou le muscle pectoral une prothèse. Différents types de prothèses existent. La majorité des prothèses utilisées possèdent une enveloppe de silicone et sont remplis de gel de silicone cohésif. La prothèse peut être de forme ronde ou anatomique (en poire).

 

Exemple d'intervention 1


   
Patiente de 28 ans portant un petit bonnet A. Il existe une asymétrie avec à gauche le sillon sous mammaire et l’aréole plus haute. La patiente souhaite une augmentation mammaire discrète, en harmonie avec sa silhouette.

     
Mise en place de prothèses mammaires rondes en gel de silicone de 180 cc, par voie aréolaire. Les prothèses sont derrière le muscle pectoral. L’intervention a été prise en charge par l’Assurance Maladie. 
Résultat deux ans après: La patiente porte un bonnet B+. Les aréoles et les sillons sous mammaires sont au même niveau. La cicatrice est presque invisible.

Exemple d'intervention 2


   
Patiente de 48 ans portant un petit bonnet B. La patiente souhaite une augmentation mammaire importante avec un décolleté généreux.

     
Mise en place de prothèses mammaires rondes en gel de silicone de 240 cc introduites par voie aréolaire. Les prothèses mammaires sont derrière le muscle pectoral. L’intervention n’est pas prise en charge par l’Assurance Maladie. Résultat un an après : La patiente porte un gros bonnet C. La cicatrice est presque invisible.

Exemple d'intervention 3


   
Patiente de 34 ans portant un petit bonnet B. La patiente souhaite une augmentation mammaire modérée. Il existe une nette asymétrie avec le sillon sous mammaire gauche plus haut que le droit.

   
Résultat à un an : les sillons sous mammaires sont au même niveau.


Exemple d'intervention 3


     
Avant : patiente de 38 ans. 85 A, asymétrie mammaire et thoracique. La patiente souhaite une augmentation modérée.

       
Après: augmentation par prothèses anatomiques, position pré musculaire, voie aréolaire. résultat à 3 semaines. 85 B



En pratique

Lors des consultations pré opératoires, le Docteur DENIS va définir avec vous le type de prothèses et le volume souhaité. En fonction de ces critères et des possibilités anatomiques (taille de l’aréoles, forme des seins etc..), la voie d’abord, le volume et la position de la prothèse seront déterminées. La prothèse peut être introduite par l’aréole si elle est suffisamment grande, par le creux axillaire (aisselle) ou par voie sous mammaire.

L’incision est toujours courte et discrète.

Le chirurgien repère également les éventuelles asymétries des seins et du thorax car l’augmentation mammaire augmente également certaines asymétries pré existantes. La patiente doit être avertie.

Dans certains cas, des gestes associés peuvent être nécessaires pour améliorer le résultat: diminution de la taille de l’aréole, redrapage cutané en cas de poitrine tombante.

Avant la chirurgie, un examen clinique et radiologique des seins sera réalisé.
L’intervention est pratiquée sous anesthésie générale et dure environ 1h30. La consultation pré opératoire avec l’anesthésiste est obligatoire. Une hospitalisation d’une journée après la chirurgie est habituelle.
En fin d’intervention des drains sont parfois posés puis retirés lors du premier pansement avant la sortie de la clinique.
Un soutien gorge de type sport avec un contenseur pour bien maintenir les seins est à porter après la chirurgie au moins un mois nuits et jours.
Les fils sont résorbables et dans la majorité des cas il n‘y a pas de fils à retirer. Votre chirurgien vous revois en consultation régulièrement après la chirurgie.


Les suites opératoires

La chirurgie est plus ou moins douloureuse et des anti douleurs sont nécessaires pendant une dizaine de jours. Il faut prévoir un repos de quelques jours adapté à votre profession. Le sport est interdit pendant un mois. Les douches sont reprises vers le troisième jour.
Pendant les premiers jours, un gonflement des seins et des ecchymoses sont habituels. Au fur et à mesure les seins deviennent plus souples et naturels.
La sensibilité des seins et du mamelons sont souvent diminués au début et dans la majorité des cas transitoires.
Des massages des seins et des cicatrices sont pratiqués à partir de la troisième semaine par la patiente, ils favorisent l’assouplissement des seins. 
Le résultat définitif s’obtient en quelques mois.


Les complications

Les complications spécifiques à la chirurgie
- les risques liés à l’anesthésie sont expliqués en consultation pré opératoire par l’anesthésiste.
- les risques liés à la chirurgie : hématome qui peut nécessité une reprise chirurgicale, infection qui nécessite une reprise chirurgicale avec parfois dépose des prothèses, cicatrices inesthétiques.

Les risques spécifiques aux prothèses mammaires
- les vagues (aspect de plis) : Ils sont plus fréquents chez les patientes très minces, en cas d’hypoplasie sévère et lorsque la prothèses est derrière la glande.
- les coques : La formation d’une enveloppe ou coque autour de la prothèse est normale. Dans de rares cas (moins de 5 %), la coque va évoluer de façon anormale provoquant une altération du résultat esthétique et parfois des douleur. La coque peut effectivement devenir fibreuse, s’épaissir et se rétracter. Dans les cas extrêmes, le sein peut devenir dur, rond, peu mobile et douloureux. Un changement de prothèses est alors nécessaire.
- rupture de prothèse : Cette complication est très rare. Elle peut survenir après un choc très violent ou en cas de défaut le l’implant. Elle nécessite un changement de prothèse.


La surveillance des seins après la chirurgie

Votre chirurgien esthétique vous examine environ tous les deux ans pour surveiller la forme et la souplesse des seins. En cas de besoin il peut vous prescrire un complément d’examen radiologique.
Les prothèses mammaires ont une durée de vie limitée et il faut envisager un changement d’implant environ tous les dix ans.

Cette surveillance avec votre chirurgien esthétique ne dispense pas d’un suivi gynécologique classique. Si une mammographie est nécessaire, il convient de préciser au radiologue que vous avez bénéficié d’une pose de prothèses mammaires pour qu’il réalise une mammographie numérisée.

L’augmentation mammaire prothétique n’augmente pas le risque de cancer du sein. La pose de prothèses mammaire par voie axillaire (creux de l’aisselle) peut en revanche perturber ou empêcher la réalisation de certains protocoles chirurgicaux tels que la recherche du ganglion sentinelle en cas de certains cancer du sein.

 
   
  Chirurgie Eshétique à Melun
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