La plastie abdominale est une chirurgie courante car elle apporte un gain esthétique et fonctionnel important. Malgré la taille des cicatrices et l’importance du geste opératoire, elle reste peu douloureuse. Il s’agit en revanche d’une chirurgie importante et délicate qui peut se compliquer. En choisissant un chirurgien qualifié et compétent, formé à ce type de chirurgie, vous limitez au maximum ces risques sans toutefois les supprimer complètement.
Complications liées à l’anesthésie.
Complications thrombo emboliques (phlébite, embolie pulmonaire) : Elles restent rares mais peuvent être très graves. Le port de bas de contention, le lever précoce et le traitement anti coagulant permettent de diminuer ce risque.
Hématome : Il peut justifier une reprise opératoire pour évacuation.
Infection : Elle reste rare. Elle peut justifier une réintervention et un traitement antibiotique.
Cicatrices : Malgré tout le soin apporté à la suture, les cicatrices peuvent devenir hypertrophiques (rouges, épaisses, élargies, sensibles), voir chéloïdiennes. Leur aspect n’est définitif qu’après 18 mois environ. Elles peuvent nécessiter des actes particuliers (massages, plaques de silicone, injections de corticoïdes) et parfois une retouche chirurgicale.
Nécrose cutanée : Cette complication est rare et reste souvent limitée et localisée. La nécrose cutanée est favorisée par le tabac.
Épanchement de lymphe : Il peut apparaître plusieurs jours après la chirurgie et nécessite des ponctions évacuatrices.
Les troubles de la sensibilité de la paroi abdominale : Une diminution de la sensibilité est habituelle après la chirurgie. Elle revient de façon quasi normale dans un délais de quelques mois.
Les imperfections de résultat : Malgré tout le soin apporté à la chirurgie, il peut exister une petite asymétrie de la cicatrice, des « oreilles » aux extrémités, une ascension des poils pubiens ce qui peut nécessiter une retouche sous anesthésie locale.
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